Affaire OPP : Christophe Sabot mis en examen 06/01/2007 - Auteur : Yoann
Souvenez-vous, en novembre 2005, 3 plaintes ont été déposé contre l'emission "On Plaisante Pas" par la ville de Lens, la ville Berck sur Mer et le CG du Pas de Calais, à la suite de propos affirmant que "Lens est une ville d'alcoolique où tout tourne autour du foot" et que "La ville de Berck/Mer est peuplé d'handicapés moteurs, une ville limite lourde". Ces propos ont par ailleurs, indignés les stations locales d'Europe 2 Lens-Béthune et d'Europe 2 Montreuil. La justice a donné suite à cette affaire en mettant en examen Christophe Sabot en diffamation, car responsable des propos tenus à l'antenne. Voici l'article paru ce matin dans le quotidien régional "La Voix du Nord" :
 La Voix du Nord Lens-Hénin (06/01/2007)- En novembre 2005, les Villes de Lens et Berck portaient plainte contre Europe 2. La raison ? Des propos jugés diffamatoires envers les handicapés de Berck et le rapport des Lensois à l’alcool diffusés dans l’émission « On plaisante pas » quelques jours avant. La justice a donné suite à cette affaire en mettant en examen le directeur de la publication, Christophe Sabot, pour diffamation. Berck, « une ville encore plus pourrie que Lens », « peuplée de handicapés moteurs »... Tels ont été, entre autres, les termes employés dans le faux spot publicitaire de la radio Europe 2 lors de l’émission matinale humoristique « On plaisante pas ». Des termes qui ont justifié les recours en justice des Villes de Lens et Berck auprès du tribunal de grande instance de Paris. En août dernier, le procureur a donné suite, décidant la mise en examen du responsable pénal dans cette affaire.
« L’alcool : premier sponsor de la ville de Lens ! ». D’autre « blagues » de ce genre, caricaturant les Lensois comme étant alcoolisés, avait été prononcées à l’antenne. À l’époque, Europe 2 Lens-Béthune avait condamné ces propos tenus à Paris. Guy Delcourt, maire de Lens, s’en souvient bien. Il avait vivement réagi suite à cette émission : « Sur le plan régional, Europe 2 avait été très courtois mais au niveau national, ils avaient fait preuve de désinvolture. Les animateurs ne comprenaient pas notre réaction. En gros, on ne savait pas rire ». « Pardon, pardon, pardon » Guy Delcourt n’avait en effet pas ri à l’écoute de ces « plaisanteries » qui ont pu offenser les Lensois et l’image de la ville dans toute la France.
 « Il y a des limites à ne pas dépasser. J’avais été très choqué également des propos injurieux sur les personnes vulnérables de Berck. Je ne l’accepte pas.On ne fait pas de l’humour avec tout. » Cela étant, sa réaction quant à la mise en examen du directeur de la publication est sobre. « Je ne souhaite pas que ce monsieur soit puni outre mesure. Ça lui servira de leçon. S’il devait être condamné à des dommages et intérêts, je souhaiterai qu’ils soient reversés à des associations s’occupant de handicapés ». Pour Albert, animateur de l’émission (laquelle a, depuis, été remplacée pour faute d’audience), l’affaire est en train « d’aller trop loin. Une mise en examen, ce n’est pas rien ». Solidaire de l’auteur du texte en cause, il s’interroge sur les motivations des plaignants, tout en regrettant « profondément » que le sketch ait pu choquer certaines personnes. À celles-ci, il souhaite dire : « Pardon, pardon, pardon ». Aucune date d’audience au TGI de Paris n’a pour l’instant été fixée.
Source : La Voix du Nord
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